Salon Ferrari : deux GTO d’une valeur de plus de 40 millions
Ferrari GTO de 1962
La reine de chaque événement Ferrari, est toujours elle : la Ferrari 250 GTO, construite en seulement 36 exemplaires, qui reste à ce jour la voiture la plus chère du monde. À partir de 40 millions d’euros. Et cette année, au Cavallino Classic de Palm Beach, en Floride, il y avait même deux 250 GTO. La trentième édition du plus grand événement mondial consacré aux voitures de Maranello était la première à être organisée par la nouvelle direction italienne de Canossa Events, qui a racheté la société américaine Cavallino Inc. et, malgré les restrictions imposées par les États-Unis limitant les arrivées internationales, les plus belles Ferrari du monde se sont rassemblées dans les jardins de The Breakers.
En commençant par le seul exemplaire de la GTO livré le 9 septembre 1962 à Lucien Bianchi au Garage Francorchamps en Belgique et immédiatement inscrit au Tour de France de cette année-là : une épreuve épuisante de 9 jours qui comprenait 7 circuits de course, 5 montées et la conduite de la voiture sur des routes publiques parmi les épreuves.
Ferrari 250 GT Tour de France 1957
Conçue pour être conduite sur la route comme sur la piste, cette berlinette ultra-luxueuse a été conçue pour les clients les plus exigeants et orientés vers la course, et grâce à son V12 3 litres de 260 ch, elle pouvait atteindre une vitesse maximale de 260 km/h. La 250 GT Tour de France, qui porte le nom de l’une des courses les plus légendaires, est l’une des voitures rouges les plus collectionnées de Maranello, tant pour le style très personnel de sa carrosserie en aluminium, dessinée par Pininfarina et modelée par les carrossiers de Scaglietti, que pour ses performances sportives exceptionnelles.
La Ferrari Tour de France a gagné pratiquement partout, au point de devenir la Ferrari la plus victorieuse après la 250 GTO. Son épopée commence en 1956, lorsque Alfonso de Portago remporte le classement général du Tour de France Auto au volant d’une Berlinetta 250 GT LWB. Ce succès est suivi de trois autres victoires consécutives en 1957, 1958 et 1959 par le Belge Olivier Gendebien au volant d’une voiture dérivée de la Berlinetta Passo Lungo, ce qui lui vaut le nom de Tour de France.